L’INFORMATION FAUSSE CIRCULE PLUS VITE QUE LA VRAIE !
Dans le domaine de la nutrition, beaucoup de fausses informations circulent et cela est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de la perte de poids. Aujourd’hui, nous allons analyser quelques mythes et tenter de déceler le vrai du faux !
Manger le soir fait grossir !
Ce mythe s’est basé à l’origine sur l’idée que les calories ingérées le soir allaient être stockées par l’organisme car il n’y avait pas de dépense énergétique la nuit, à l’inverse du reste de la journée.
Tout d’abord, le corps même pendant la période de sommeil dépense de l’énergie. Celle-ci est bien moins importante qu’en journée mais elle est bien présente et provient des systèmes assurant les fonctions vitales (respiratoire, cardiaque…).
L’autre aspect erroné concerne les heures de prise alimentaire. La perte de poids ne dépend aucunement du moment de la journée où l’on mange. La perte de poids dépend uniquement de la balance calorique entre apports et dépenses. Pour perdre en masse, il faut consommer moins d’énergie que l’on en dépense. Peu importe le moment ou le nombre de repas, seul l’apport calorique total sur plusieurs jours compte.
Le sucre / les graisses font grossir !
Longtemps les graisses ont été associées à la prise de poids. Plus récemment, c’est le sucre qui a été jugé responsable du stockage de masse grasse. Cela a conduit à un bannissement non justifié de ces nutriments pourtant essentiels de notre alimentation.
Effectivement, les graisses ou les sucres en excès, peuvent entraîner une prise de poids importante. Ces aliments sont également accusés de causer certaines pathologies. Néanmoins, il n’y pas aucun aliment qui fait grossir !
Comme dit précédemment, la régulation du poids dépend de la balance énergétique entre les apports et les dépenses. Il faut donc revoir l’ensemble de l’alimentation lors d’un rééquilibrage et non pas seulement prendre en compte un unique nutriment.
La consommation de produits industriels contribuera à des excès car l’ajout de sucre et de graisses y est très présent. Il faut donc arrêter de bannir un nutriment en particulier et plutôt adopter une alimentation globale équilibrée avec un déficit calorique, tout en favorisant la consommation de produits bruts.